CBG & CBD – Les avantages d’une utilisation conjointe

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Alors que nous continuons à en apprendre davantage chaque jour sur les bienfaits de l’utilisation de la plante de cannabis sur l’homme, notre connaissance des différents cannabinoïdes présents dans cette plante s’élargit également.

À l’heure actuelle, la plupart des personnes familières du cannabis ont entendu parler du THC (tétrahydrocannabinol) et du CBD (cannabidiol) et de leurs effets, mais saviez-vous que dans la plante de cannabis, il existe un autre composant aussi prometteur que ces deux cannabinoïdes ? Il s’agit du cannabigérol (CBG) !

Bien qu’il ne soit pas présent en grande quantité dans la plupart des souches, le CBG mérite néanmoins d’être étudié pour un certain nombre de raisons, en particulier pour son effet synergique avec le CBD.

Pourquoi nous intéresser au CBG ?

Des études ont montré que le CBD et le CBG sont deux composants naturels du cannabis qui ont le potentiel de traiter diverses conditions médicales sans risque d’effets secondaires, contrairement aux produits pharmaceutiques auxquels recourt la médecine conventionnelle. Plus encore, lorsqu’ils sont ensemble, ils présentent ce qu’on appelle « effet d’entourage ». Cet effet particulier décrit l’augmentation des avantages thérapeutiques des composants au-delà de ce que suggère la somme de leurs entités phyto-chimiques prises isolément.

Ces découvertes ont conduit à un afflux de produits à base de CBD/CBG sur le marché et à l’enthousiasme des consommateurs quant aux bienfaits possibles pour la santé qu’ils procurent. Néanmoins, les consommateurs doivent toujours connaître la différence entre ces deux cannabinoïdes, afin qu’ils puissent identifier et utiliser leurs produits légalement et en toute sécurité.

Ainsi, et avant d’étudier les mérites du CBG (seul ou combiné au CBD) pour la santé et le bien-être, voici une description succincte du CBD : le CBD est extrait en grande partie du chanvre et aurait des propriétés analgésique, antidépressive et antibactérienne, entre autres propriétés médicinales. Dans le chanvre-CBD, il est également associé à des traces de THC, généralement inférieures à 0,3 % ; c’est une très faible concentration qui ne permet pas d’altérer l’état mental du consommateur. De plus, le CBD est en lui-même un antagoniste du récepteur endocannabinoïde CB1 et agit en réduisant l’effet psychoactif du THC.

CBG – Mère des cannabinoïdes

Le CBG fait partie des 450 molécules phyto-chimiques identifiées dans la plante de cannabis. Actuellement, c’est l’une des plus convaincantes, du point de vue de la santé humaine et du développement économique. C’est un cannabinoïde non-psychoactif mineur appelé « mère des cannabinoïdes », car c’est le 1er composant produit par une réaction enzymatique qui le conduit ensuite à se transformer en THC ou en CBD.

Les molécules se transforment d’une forme à une autre en fonction de l’exposition à des éléments environnementaux tels que la lumière UV, la chaleur et le dioxygène. Tous les cannabinoïdes évoluent – selon le mécanisme de biosynthèse -, à partir de ce qu’on appelle « précurseur acide ». Plusieurs études ont identifié le CBG comme la source métabolique des phytocannabinoïdes dominants, notamment le CBD, le THC et le CBC (cannabichromène).

Dans la plante de cannabis, tous les cannabinoïdes sont biosynthétisés sous forme acide, principalement le THCA, le CBDA, le CBCA, etc. Le CBGA est la 1re molécule formée dans la voie de biosynthèse. Le précurseur acide du CBG, le CBGA, joue un rôle encore plus central et important que le CBG. C’est parce qu’il est à la source des précurseurs acides d’autres cannabinoïdes critiques, y compris ceux du CBD (CBDA), du THC (THCA) et du CBC (CBCA).

Sans le CBGA, des molécules telles que le CBD et le THC n’existeraient pas. Il convient de noter que les affirmations selon lesquelles le CBG, la version neutre du cannabinoïde, produit la version neutre de tous les autres cannabinoïdes (CBC, CBD, THC, etc.) sont techniquement incorrectes : le mécanisme est indirect. Le CBGA agissant comme un précurseur acide-« mère », produisant d’autres précurseurs acides, mais ne produisant jamais directement la version neutre d’autres cannabinoïdes.

Vous l’aurez compris…

Pour cela, le CBG n’est jamais trouvé en très grande quantité dans la plante, car, dès qu’il est créé, il est envoyé le long de la voie de biosynthèse des autres cannabinoïdes. Mais lorsqu’il est isolé, il a certainement beaucoup de potentiel médical. Autrement dit, les plantes matures peuvent ne pas avoir des niveaux aussi élevés de CBG en raison du fait que la plante ait converti le CBG en CBD, CBC et THC.

Le CBG est généralement associé à des plantes immatures ou qui sont à environ 75 % de leur cycle de vie jusqu’à maturité. Cependant, en raison de la recherche et de l’intérêt accru pour le CBG, certains cultivateurs ont sélectionné des souches avec des niveaux plus élevés de CBG. Cette tendance va probablement se poursuivre, car le CBG présente des usages médicaux individualisés, ainsi que des synergies avec les terpènes et les autres cannabinoïdes, qui sont bien établis.

Que dit la science au sujet du CBD et CBG ?

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Raphaël Mechoulam, chimiste

En 1998, les chercheurs israéliens Raphaël Mechoulam (le scientifique qui a isolé le THC pour la 1re fois en 1964) et S. Ben-Shabat ont publié un article de recherche intitulé « An entourage effect: inactive endogenous fatty acid glycerol esters enhance 2-arachidonoyl-glycerol cannabinoid activity ». Dans l’étude, les scientifiques ont d’abord identifié et décrit une synergie potentielle entre les cannabinoïdes, qu’ils ont surnommée « effet d’entourage ». [1]

« L’efficacité du cannabis est une question de tout étant plus grand que la simple somme de ses parties. »

En termes simples, cette théorie a observé que les cannabinoïdes et les terpènes s’engagent dans des mécanismes complexes dans lesquels ils se renforcent et se tamponnent mutuellement, augmentant ou diminuant parfois l’efficacité d’une molécule particulière et l’effet global d’un échantillon ou d’une formulation de cannabis.

En résumé, l’efficacité combinée d’un groupe de cannabinoïdes est supérieure à la somme des effets individuels des molécules. En d’autres termes, l’efficacité du cannabis est une question de tout étant plus grand que la simple somme de ses parties.

La théorie de l’entourage est importante en raison de la réalité des manières dont les produits de cannabis modernes sont formulés et consommés.

En 2011, treize ans après la publication de Mechoulam/Ben-Shabat, le Dr Ethan Russo a développé la théorie de l’effet d’entourage dans son article de recherche phare intitulé « Taming THC: Potential Cannabis Synergy and phytocannabinoid-terpenoid Entourage effect ». Dans l’étude, Russo a souligné les qualités analgésiques d’un mélange de différents cannabinoïdes et le rôle du CBD dans ce mécanisme. L’étude a identifié d’autres cannabinoïdes qui contribuent à un effet d’entourage, y compris le CBG.

« D’autres phytocannabinoïdes, y compris la tétrahydrocannabivarine (THCV), le cannabigérol (CBG) et le cannabichromène (CBC), exercent des effets supplémentaires d’intérêt thérapeutique », a rapporté l’étude.

Focus sur le CBG

Le cannabigérol peut avoir des atouts prometteurs pour la santé en raison de sa capacité à agir sur le système nerveux central et le système endocannabinoïde, sans provoquer d’euphorie, tout comme son ami le CBD.

Lorsque le CBG est utilisé en combinaison avec le CBD et le THC, il augmente les effets du CBD tout en minimisant le « high » causé par le THC. Il le fait en inhibant le récepteur CB1, le même récepteur auquel le THC se lie pour produire l’effet psychotrope enivrant. Une étude de 2018 intitulée « Cannabigerol action at cannabinoid CB1 and CB2 receptors », qui a été publiée dans la revue Frontiers in Pharmacology, a étudié l’affinité de liaison du CBG pour les récepteurs CB1 et CB2 dans le système endocannabinoïde. L’étude a rapporté : « Les résultats indiquent que le CBG est en effet efficace en tant que régulateur de la signalisation endocannabinoïde. » [2]

Le CBD et le CBG aident à reconstruire le système endocannabinoïde. Lequel est un vaste système de signalisation et de récepteurs dans le corps, qui aide à son bon fonctionnement général. L’organisme produit naturellement des endocannabinoïdes, mais il peut s’épuiser et ne pas en produire suffisamment. En effet, lorsque le système endocannabinoïde ne peut pas faire face au stress chronique et au monde toxique dans lequel nous vivons, il s’épuise. Heureusement, vous pouvez prendre des cannabinoïdes externes tels que le CBG/CBD pour aider votre système endocannabinoïde à fonctionner correctement. Lorsque le composant végétal pénètre dans votre corps, il se fixe aux récepteurs CB1 et CB2 et déclenche un changement pour aider à rétablir l’équilibre. Il agit en harmonie avec votre corps en y renforçant le système qui maintient votre équilibre.

CBD et CBG : une combinaison efficace contre la neuro-inflammation

La neuro-inflammation est définie comme une réponse inflammatoire dans le cerveau ou la moelle épinière.Cette inflammation est médiée par la production de cytokines, de chimiokines, d’espèces réactives de l’oxygène et de messagers secondaires. Ces dernières années, de nombreuses études in vitro et in vivo ont démontré le potentiel thérapeutique des cannabinoïdes dans le traitement des troubles neuro-inflammatoires en raison de leurs propriétés antioxydante et anti-inflammatoire.

Dans une étude très récente intitulée « Could the Combination of Two Non-Psychotropic Cannabinoids Counteract Neuroinflammation? Effectiveness of Cannabidiol Associated with Cannabigerol », les propriétés anti-inflammatoire, antioxydante et anti-apoptotique du CBG et du CBD ont été démontrées. Les avantages partagés par le CBD et le CBG sont renforcés lorsqu’ils sont combinés, ce qui rend la substance globale plus efficace pour réduire la neuro-inflammation. Cette étude constitue un élément fondamental dans l’avancée des recherches cliniques autour du duo CBG/CBD. Elle suggère l’application thérapeutique potentielle du CBG et du CBD (combinés) dans la lutte contre les maladies neurodégénératives et neuro-inflammatoires. [3]

Quels sont les autres bienfaits du CBG connus et reconnus par la science ?

Étant donné que, comme le CBD, le CBG agit comme un antagoniste du récepteur CB1 pour contrer les effets psychoactifs du THC, il est considéré comme un traitement potentiel pour plusieurs affections. Nous citons ici les plus importantes d’entre elles.

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C’est un puissant stimulant de l’appétit
Et il l’est probablement plus que tous les autres cannabinoïdes. Il a été démontré que le CBG stimule l’appétit même après avoir mangé. Une étude de recherche de 2016 intitulée « Cannabigerol is a Novel, Well-tolerated Appetite Stimulant », publiée dans la revue Psychopharmacology, a étudié la capacité du CBG à stimuler l’appétit (hyperphagie) et a été la première à prouver que cette molécule augmente l’appétit. L’étude a également identifié le profil d’innocuité du CBG, indiquant qu’il ne présente « aucun effet indésirable sur aucun paramètre de la batterie de tests de tolérance neuromotrice ». [4]

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Le CBG a des effets positifs sur les maladies inflammatoires de l’intestin
Le CBG est un anti-inflammatoire puissant et a des effets positifs sur le tractus gastro-intestinal. De plus, il a été prouvé que le CBG avait des effets analgésiques très intenses. Il s’est même révélé plus puissant pour soulager la douleur que le THC. Une étude de recherche de 2017 intitulée « Effet bénéfique du cannabinoïde végétal non-psychotrope cannabigérol sur la maladie intestinale inflammatoire expérimentale », impliquant des souris et publiée dans la revue Biochemical Pharmacology, a exploré comment le CBG pouvait aider les personnes souffrant d’une maladie inflammatoire de l’intestin. “Nous avons étudié l’effet du CBG, un cannabinoïde non-psychotrope dérivé du cannabis, dans un modèle murin de colite”, a rapporté l’étude. Les chercheurs ont déclaré que “le CBG a atténué la colite murine, réduit la production d’oxyde nitrique dans les macrophages (l’effet étant modulé par le récepteur CB2)”, concluant que “le CBG pourrait être envisagé pour une expérimentation clinique chez les patients atteints de maladies inflammatoires de l’intestin”. [5]

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Le CBG peut également réduire les spasmes musculaires
Le CBG est également connu pour sa faculté de réduire les spasmes musculaires. À cet égard, il pourrait être bénéfique pour les personnes souffrant de maladies comme la sclérose en plaque, la paralysie cérébrale, la maladie de Huntington, la maladie de Parkinson ou d’autres troubles neurodégénératifs. Une étude de recherche de 2015 intitulée « Propriétés neuroprotectrices du cannabigérol dans la maladie de Huntington », publiée dans la revue Neurotherapeutics, a révélé que le CBG peut aider à lutter contre la maladie de Huntington. Il s’agit d’une maladie génétique mortelle qui provoque une dégradation progressive des cellules nerveuses du cerveau. “Différents cannabinoïdes dérivés de plantes ou synthétiques se sont révélés neuroprotecteurs dans des modèles expérimentaux de la maladie de Huntington par le biais de mécanismes dépendants et/ou indépendants des récepteurs cannabinoïdes”, a rapporté l’étude. [6]

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Similairement à d’autres cannabinoïdes, le CBG a des capacités antitumorale et anti-cancéreuse
Le CBG peut réduire la propagation de cellules malsaines, ce qui est couramment observé avec de nombreux autres cannabinoïdes. Le CBG est spécial, car il a un effet positif accru sur la réduction des cancers de la prostate et de la bouche. Une étude de recherche de 2013 intitulée « Les cannabinoïdes non-hallucinogènes sont des médicaments anti-cancer efficaces », publiée dans la revue Anticancer Research, a examiné les propriétés anticancéreuses de six cannabinoïdes : deux analogues du CBD, deux du CBG et deux du CBGV. La forme spécifique de cancer étudiée était la leucémie. Les chercheurs de l’étude ont rapporté : « Ces agents sont capables d’interférer avec le développement des cellules cancéreuses, les arrêtant dans leur élan et les empêchant de se développer. Dans certains cas, en utilisant des schémas posologiques spécifiques, ils peuvent détruire les cellules cancéreuses par eux-mêmes ». Selon la même étude, de manière significative, ces composants sont peu coûteux à produire et pourraient donner lieu à des médicaments anticancéreux beaucoup plus rentables à l’avenir. [7]

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Enfin, le CBG est antibactérien
C’est un agent antibactérien tellement puissant qu’il est capable de combattre les infections tenaces telles que le Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline. Une étude de 2008 intitulée « Antibacterial Cannabinoids from Cannabis Sativa: A Structure-activity Study », publiée dans le Journal of Natural Products, a étudié le rôle antibactérien de plusieurs cannabinoïdes, dont le CBG, le CBC, le THC et le CBN. L’étude a testé ces cannabinoïdes contre une variété de souches de Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline. Les auteurs de l’étude ont conclu que « la puissance élevée des cannabinoïdes suggère certainement un mécanisme d’activité spécifique, mais encore insaisissable ». [8]

 

Ce qu’il faut retenir

  • Il y a bien plus de cannabinoïdes dans le cannabis que les seuls CBD et THC. Il y a aussi du CBG ! Lorsque tous les composants de cette plante travaillent ensemble, ils produisent de meilleurs effets.
  • Dans le cannabis à spectre complet, tous les composants de la plante œuvrent ensemble dans un phénomène communément appelé effet d’entourage. Cela signifie que tous les composants de la plante – cannabinoïdes, terpènes et flavonoïdes -, fonctionnent mieux ensemble. Le chanvre-CBD fonctionne mieux lorsqu’il contient encore des traces de CBG, THC, CBC, etc., et le chanvre-CBG fonctionne mieux lorsqu’il contient des traces de CBD et autres. C’est ce qui rend les extraits de plantes entières supérieurs aux isolats, d’où le succès aujourd’hui des fleurs CBG et huiles CBG en terme de consommation.
  • Ensemble, le CBG et le CBD forment une puissante équipe contre l’inflammation neurologique, mais aussi contre la douleur mentale et physique, et est unique parmi ses pairs en raison du rôle central qu’il joue dans la synthèse d’autres cannabinoïdes et la composition phyto-chimique globale de la plante.

 

A toute fin utile …

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Cet article ne doit pas être interprété comme une recommandation.

Références :

[1]– Shimon Ben-Shabat et al. An entourage effect: inactive endogenous fatty acid glycerol esters enhance 2-arachidonoyl-glycerol cannabinoid activity. European Journal of Pharmacology 353 1998 23–31. https://www.academia.edu/4810567/An_entourage_effect_inactive_endogenous_fatty_acid_glycerol_esters_enhance_2-arachidonoyl-glycerol_cannabinoid_activity

[2]- Gemma Navarro et al., Cannabigerol Action at Cannabinoid CB1 and CB2Receptors and at CB1–CB2Heteroreceptor Complexes, Front Pharmacol. 2018 ; 9 : 632. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6021502/

[3]- Santa Mammana et al. Could the Combination of Two Non-PsychotropicCannabinoidsCounteractNeuroinflammation? Effectiveness of Cannabidiol Associated withCannabigerol. Medicina (Kaunas). 2019 Nov; 55(11): 747. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6915685/

[4]- Daniel I Brierley et al. Cannabigerolis a novel, well-toleratedappetite stimulant in pre-satiated rats. Psychopharmacology (Berl), 2016. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27503475/

[5]- Francesca Borrelli et al., Beneficial effect of the non-psychotropic plant cannabinoid cannabigerol on experimentalinflammatoryboweldisease, BiochemPharmacol. 2013. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23415610/

[6]- Sara Valdeolivas et al. Neuroprotectiveproperties of cannabigerol in Huntington’sdisease:studies in R6/2 mice and 3-nitropropionate-lesioned mice. Neurotherapeutics . 2015. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25252936/

[7]- Non-hallucinogeniccannabinoids are effective anti-cancerdrugs, 2013. https://www.sciencedaily.com/releases/2013/10/131014094105.htm

[8]- Giovanni Appendino et al. Antibacterialcannabinoidsfrom Cannabis sativa : a structure-activity study, J Nat Prod. 2008. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18681481/