Eupatoire

Cette herbacée appartenant à la même famille que les Camomilles, les Marguerites et les Tournesols, commune en Occident, est connue depuis au moins l’antiquité pour ses bienfaits toniques, cicatrisants, digestifs et sur le foie. L’Eupatoire doit son nom d’espèce latin (Cannabinum, ou “chanvrine” en français) à ses feuilles composées et dentées, évoquant celles du Cannabis. La comparaison entre ces plantes en reste cependant là, l’Eupatoire, même si tonique et autrefois utilisée pour accroître le potentiel séducteur, n’apporte pas les mêmes effets que le cannabis… (lire la suite)

Nom Latin :

Eupatorium cannabinum

Autres noms vernaculaires :

Eupatoire Chanvrine, Chanvrine, Chanvre d’Eau, Eupatoire à feuilles de Chanvre

Parties vendues : Partie aériennes séchées et coupées
Culture & récolte : Culture organique – Récolte manuelle
Origine : France 🇫🇷
Sphères d’action : Digestive, hépato-biliaire, réno-vésical, ORL et respiratoire, immunitaire, articulaire, bucco-dentaire, cutanée
Intensité des arômes : ■■■
Intensité des effets :
Conditionnement : Sachet Kraft
Numéro de lot : 15EPBA
Modes d’emploi :

 

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Description

Eupatoire

Cette herbacée appartenant à la même famille que les Camomilles, les Marguerites et les Tournesols, commune en Occident, est connue depuis au moins l’antiquité pour ses bienfaits toniques, cicatrisants, digestifs et sur le foie.
L’Eupatoire doit son nom d’espèce latin (cannabinum, ou “chanvrine” en français) à ses feuilles composées et dentées, évoquant celles du Cannabis. La comparaison entre ces plantes en reste cependant là, l’Eupatoire, même si tonique et autrefois utilisée pour accroître le potentiel séducteur, n’apporte pas les mêmes effets que le cannabis.

Un peu d’histoire…

Plante herbacée appartenant à la même famille que les Camomilles, les Marguerites et les Tournesols, l’Eupatoire emprunterait son nom de genre, selon certains auteurs, à Mithridate VI Eupator(*) (132-63 av. J.-C.), roi d’origine perse qui se présentait comme un roi hellénisé.
La tentative d’assassinat étant une tradition familiale chez les Mithridate, le souverain s’intéressait de près à l’herboristerie, ne serait-ce que pour ne pas finir empoisonné par son entourage. On raconte qu’il absorbait régulièrement différentes substances toxiques, à petite dose, afin d’acquérir une résistance à leur égard ; bien entendu, Mithridate “le Grand” s’intéressait aussi à leurs antidotes respectifs. Plusieurs plantes sauvages ont hérité du nom du roi botaniste, à l’instar de l’Eupatoire à feuilles de Chanvre.
L’Eupatoire Chanvrine est l’une des plantes du jardin médicinal d’Olivier de Serres (1539-1619), l’un des créateurs de la science agronomique française, qui la dit “bonne contre les dysenteries et les morsures de serpents”. De plus, elle “désopile le foie”, ce qui ne veut pas dire qu’elle le fait mourir de rire, mais qu’elle le désobstrue !
Revenons un instant à l’une des vertus de l’Eupatoire : celle de combattre les morsures de serpents. Il ne semble pas s’agir d’une propriété fantasmée, puisque la plante contient un principe actif, l’eupatorine, également présent au sein de plantes de l’Amérique du Sud (les Mikania, plantes voisines de l’Eupatoire, et l’Eupatorium crenatum) communément utilisées contre les morsures de serpents et les piqûres de scorpions.
Le végétal doit son nom d’espèce (cannabinum, ou “chanvrine” en français) à ses feuilles composées et dentées, évoquant un peu celles du Cannabis. Ceci étant dit, cette comparaison reste un poil suspecte… voire stupéfiante !
Précisons, s’il en était besoin, que l’Eupatoire à feuilles de Chanvre ne gagne pas à être fumée. Ni même mangée, d’ailleurs : en raison de la présence d’alcaloïdes, elle serait légèrement toxique (autrement dit, à des doses très fortes ou en cas de consommation appuyée ou régulière).
En règle générale, les animaux la boudent, exception faite des chèvres, qui manquent rarement d’appétit, quel que soit le mets…
D’après une croyance populaire, les cerfs blessés au combat de l’amour soignaient leurs plaies en se frottant contre la plante. Ainsi, la feuille fraîche de l’Eupatoire serait cicatrisante en usage externe. Usage par lequel elle eut aussi une grande réputation comme résolutive des tumeurs de l’anus ou du scrotum.
En usage interne, la plante a été utilisée contre les rhumes et les fièvres, et particulièrement recommandée contre les obstructions du foie et la constipation occasionnée par l’insuffisance du foie ou l’atonie des organes digestifs.
Au cours des siècles, d’autres légendes, nombreuses, ont émergé. Par exemple, portée sur soi, la Chanvrine était censée accroître son potentiel séducteur. Ainsi conseillait-on aux femmes d’en glisser un brin sous leur jupe les soirs de bal…
Et – qui sait !? -, à défaut de faire venir un prétendant à la maison, l’astuce demeure peut-être un moyen efficace de s’offrir la compagnie d’une ribambelle de papillons, la plante étant – par sa richesse en nectar, le rose de ses fleurs et les plateformes d’atterrissage de ses inflorescences -, un véritable aimant à papillons.

(*) En grec ancien, Eupator veut dire “de noble naissance”, “bien-né”.

La composition de l’Eupatoire

L’Eupatoire renferme nombre de phyto-constituants :
– du tanin ;
– de l’inuline, fibre hydrosoluble prébiotique(*) ;
– des flavonoïdes, dont l’eupatorine ;
– des lactones sesquiterpéniques, dont l’eupatiopicrine ;
– des alcaloïdes pyrrolizidiniques (aussi présents dans la Bourrache, la Consoude, le Tussilage, etc.) ;
– une essence aromatique : alpha-terpinène, paracymène, thymol, etc. :
– des sels minéraux : potassium, calcium, silice, fer, etc.

(*) Prébiotique : qui favorise la croissance ou l’activité des bactéries intestinales bénéfiques à notre santé.

Recommandations d'usage

Précautions d’emploi
Par principe de précaution, déconseillée en cas de grossesse, d’allaitement, chez l’enfant en bas âge (du fait de la présence d’alcaloïdes).

Voie interne – INFUSION Eupatoire 3

Mettre de 1 c. à café à 1 c. à soupe rase de plantes dans un filtre à tisane (plutôt qu’une boule de métal, afin de ne pas les oxyder) ou directement dans une théière.
Verser 1 tasse (= environ 25 cl) d’eau bouillante, couvrir et laisser infuser de 5 à 10 minutes.
Retirer le filtre contenant les plantes ou filtrer, puis déguster à la température souhaitée.
Consommer de 2 à 4 fois par jour.

Les cures de plantes sont généralement de 3 semaines ; nos cellules se régénérant pour la plupart toutes les 3 semaines, c’est la durée idéale pour agir en profondeur sur nos organes.
A l’issue d’une cure de 3 semaines, on fera une pause d’1 semaine, avant de la renouveler (si le besoin s’en fait sentir). L’alternative est de suivre une cure de 5 jours, à l’issue de laquelle on fera un arrêt de 2 jours, avant de la renouveler.

Voie interne – INGESTION Eupatoire 4

Pour un usage alimentaire, réduire en petits morceaux ou en poudre à incorporer dans une préparation culinaire.
Peut aussi se prendre en gargarisme et en bain de bouche.

Voie externe – APPLICATION CUTANÉE Eupatoire 5

Imbiber des compresses de la tisane refroidie, avant de les laisser agir localement une quinzaine de minutes.
Si on a accès à ses feuilles fraîches, alors on les pilera, avant de les appliquer en cataplasme sur la zone de la peau à traiter.

Voie interne – INHALATION Eupatoire 6

Effriter en petits morceaux et copeaux à incorporer dans un autre mélange ou pur en vaporisateur ou pour combustion.

Conservation

Recommandation : A conserver à l’abri de l’humidité, de la chaleur et de la lumière.

Durée de conservation : 1 an

Traçabilité

Lot en cours : lot 15EPBA

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