Hibiscus

L’Hibiscus (Hibiscus Sabdariffa), de la famille des Malvacées, surtout connu pour ses cinq pétales flamboyants et son pistil audacieux. Sa fleur fuchsia qui évoque la magie des îles, magnifie les jardins quand revient l’été.  Affectionnée depuis l’Antiquité pour de nombreuses raisons… (lire la suite)

Nom Latin :

Hibiscus Sabdariffa

Autres noms vernaculaires :

Hibiscus, Karkadé, Bissap, Oseille rouge de Guinée, Rose de Chine, Roselle, Flor de Jamaica, Karakandji

Partie de la plante & Forme : Fleurs et pistils séchés
Culture & récolte : Culture biologique – Récolte manuelle
Origine : Egypte 🇪🇬
Principales sphères d’action : Cardio vasculaire et sang, digestion, diurétique, respiratoire, infections, laxatif léger, antioxydant
Intensité des arômes : ■■■■■
Intensité des effets : ■■□□
Conditionnement : Sachet kraft
Modes d’emploi :
Ce produit n’est ni un médicament, ni un complément alimentaire et ne peut être destiné à de l’automédication. Herborisia propose des produits naturels aromatiques et décoratifs en guise de témoignage des usages traditionnels d’herboristeries ancestrales de tribus et de civilisations anciennes. Consultez ici le contrat qui vous engage lors de l’achat d’un produit naturel chez Herborisia.

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Description

Hibiscus

L’Hibiscus (Hibiscus Sabdariffa), de la famille des Malvacées, surtout connu pour ses cinq pétales flamboyants et son pistil audacieux. Sa fleur fuchsia qui évoque la magie des îles, magnifie les jardins quand revient l’été.  Affectionnée depuis l’Antiquité pour de nombreuses raisons. 

Les atouts santé attribués à la fleur d’Hibiscus

  • Appareil cardiovasculaireL’Hibiscus pourrait avantageusement intégrer une synergie à visée anti-hypertensive. On lui attribue en effet des propriétés diurétique et dilatatrice de la paroi des vaisseaux sanguins(*), ce qui permettraient de réduire l’hypertension artérielle.(*) c’est sa possible inhibition de l’enzyme de conversion de l’angiotensine qui permettrait à l’Hibiscus d’exercer son effet vasodilatateur.
  • Sang : En cas d’hyperlipidémie(*), l’Hibiscus contribuerait à la diminution de la concentration sanguine du cholestérol  ainsi qu’à faire baisser celle des triglycérides. Au niveau de la paroi des artères, l’Hibiscus permettrait de stabiliser et potentiellement d’abaisser l’accumulation de la plaque d’athérosclérose. Ainsi, la plante limiterait le rétrécissement de la lumière des artères, ce qui éviterait donc que la circulation du sang ne soit encore davantage entravée. (*) Hyperlipidémie : élévation pathologique de la concentration sanguine des lipides tels que le cholestérol ou les triglycérides.
  • Système circulatoire : L’Hibiscus permettrait d’amoindrir la sensation de jambes lourdes en améliorant potentiellement la circulation sanguine.
  • Appareil réno-urinaireL’Hibiscus serait non seulement diurétique (activant potentiellement l’évacuation des toxines du corps à travers la fonction dépurative des reins) mais aussi probablement  un antiseptique (antibactérien et antifongique) des voies urinaires. L’Hibiscus pourrait donc se révéler une excellente plante en cas d’infections urinaires / de cystites à répétition. De plus, l’infusion est particulièrement agréable au goût et peut donc être sirotée quotidiennement, à titre préventif, lors des périodes à risque (par exemple, celles de grande fatigue). L’activité fongicide supposée de l’Hibiscus l’indiquerait aussi dans les infections mycosiques des voies urinaires.
  • Oxydation cellulaire : De par l’acide citrique, la vitamine C et les anthocyanosides qu’il renferme, l’Hibiscus apporterait des bienfaits antioxydant et permettrait ainsi de combattre les dommages des radicaux libres sur la membrane des cellules de notre organisme.
  • Sphère respiratoire : L’Hibiscus serait un “expectorant relaxant” naturel. Le mucilage de cette plante émolliente agirait à la fois comme mucolytique en aidant à la liquéfaction du mucus bronchique et expectorant en facilitant l’expectoration des sécrétions produites par les voies respiratoires inférieures (trachée, bronches, alvéoles pulmonaires). L’Hibiscus adoucirait la muqueuse respiratoire et calmerait les spasmes de la musculature lisse respiratoire. Il se révèlerait ainsi intéressant pour la toux, que ce soit une toux sèche ( irritative et sans crachat) ou une toux grasse / productive (avec crachat).
  • Appareil orodigestif : De par sa teneur en mucilage et en pectine, l’Hibiscus exercerait un effet adoucissant / émollient sur la muqueuse digestive. Il formerait un gel / enduit protecteur sur cette dernière. Cette action mécanique de protection et d’apaisement de la muqueuse du tractus digestif s’accompagnerait d’un effet antispasmodique gastro-intestinal et d’un doux effet laxatif de lest (ou de masse). Tout ceci pourrait en faire un allié intéressant pouvant favoriser un soulagement en cas de gingivite (en bain de bouche), d’œsophagite, de gastrite, d’entérite, de colite, d’ulcère gastro-duodénal, de nausée, d’indigestion, de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, de dysenterie, de diarrhée, de constipation, ou de toute autre affection susceptible d’irriter la muqueuse digestive.
  • Sphère ano-rectale : Comme vu précédemment, le mucilage et la pectine de l’Hibiscus forment un gel au contact de l’eau (tiède ou légèrement chaude). Celui-ci, une fois ingéré, pourrait être utile pour combattre l’inflammation au cours des crises hémorroïdaires. De plus, ces mêmes constituants de l’Hibiscus exerceraient un effet bénéfique en ramollissant les selles et favoriserait ainsi la diminution des saignements dus aux hémorroïdes.

La composition de la fleur d’Hibiscus

  • 64 % de glucides, et notamment des polysaccharides (15 % de mucilage et 2 % de pectine) ;
  • 8 % de protéines ;
  • des minéraux : macro-éléments (calcium et phosphore) et oligo-élément (fer) ;
  • de 15 à 30 % d’acides organiques : acide ascorbique (= vitamine C), acide citrique, acide glycolique, acide malique, acide oxalique, acide tartrique, acide hibiscique et lactose de l’acide hydroxycitrique ;
  • des vitamines du groupe B ;
  • des composés phénoliques : acide phénolique (acide protocatéchique) ; flavonoïdes (flavonols et anthocyanidines(*)) ;
  • des triterpènes : stéroïde (phytostérol) ;
  • des résines ;
  • une essence aromatique : eugénol.

(*) Ce sont les anthocyanidines, des pigments végétaux, qui confèrent à la fleur de l’Hibiscus sa magnifique couleur pourpre.

Un peu d’histoire…

On lui attribue des origines chinoises, d’où son autre nom “Rose de Chine”, car les premiers Hibiscus à atteindre l’Europe venaient de ce pays. Mais il est fort probable que le végétal soit né plus au sud, en Malaisie ou dans les îles du Pacifique. Arbuste à fleurs pouvant atteindre jusqu’à cinq mètres de haut, l’Hibiscus appartient à la même famille que la Guimauve, la Mauve et la Rose trémière. Le mot vient du grec “hibiskos”, qui se traduit par “guimauve”. L’Hibiscus est cultivé depuis l’Antiquité. Les Égyptiens et les Asiatiques le cultivaient pour ses qualités ornementales, culinaires et médicinales. Il existe des témoignages de sa présence en Syrie, en Turquie et en Inde, dont des représentations qu’on peut admirer au Taj Mahal, édifié au XVIIe siècle.

La fleur de l’Hibiscus, connue depuis la Haute Antiquité, était employée par les Égyptiens pour ses vertus médicinales, dans la préparation d’une infusion surnommée “boisson des Pharaons”. Il était attribué à cette infusion plusieurs vertus supposées telles que l’abaissement de la température du corps, des propriétés aphrodisiaque, un effet bénéfique contre l’agitation et l’insomnie. Qu’on l’appelle “Bissap” (Afrique) ou “Karkadé” (en arabe), cette infusion est toujours bue sur le continent africain, que ce soit pour sa saveur, son pouvoir désaltérant ou ses nombreux bienfaits. 

L’Hibiscus gagne l’Occident au XIIe siècle, d’abord en Espagne, puis sur le Nouveau Continent. L’Hibiscus commun s’est ensuite développé dans le Pacifique Nord, à Hawaii, à la fin du XIXe siècle, par croisement de plantes venues de Chine avec des espèces indigènes. Cette variété, baptisée “Hibiscus d’Hawaii”, en est ainsi devenue, en 1988, la fleur nationale. Dans les îles du Pacifique Sud, en particulier en Polynésie française, lorsqu’une femme en porte une à l’oreille droite, son coeur est libre ; à gauche, il est pris. Pour la gent masculine, les significations sont inversées.

Surnommée “fleur d’éternité”, l’Hibiscus est la fleur nationale de la Corée du Sud également ; elle évoque la persévérance et la détermination des Coréens au cours de leur histoire. Représentée sur l’emblème du pays, elle est aussi chantée dans son hymne. Les Chinois avaient coutume de parler de la Corée comme de “la terre des Sages où fleurissent les Hibiscus”. La fleur de l’Hibiscus est l’emblème national de la Malaisie aussi.

Aujourd’hui, il en existe plus de 30 000 variétés.

Recommandations d'usage

Voie interne – INFUSION Hibiscus 3

Mettre les fleurs dans un filtre à tisane (plutôt qu’une boule de métal afin de ne pas les oxyder) ou directement dans la théière.
Verser de l’eau bouillante, couvrir et laisser infuser de 5 à 10 minutes.
Retirer le filtre contenant les plantes ou filtrer, puis déguster à la température souhaitée 2 à 4 fois par jour.

Les cures de plantes sont généralement de 21 jours, nos cellules se régénérant pour la plupart toutes les 3 semaines, c’est la durée idéales pour agir en fond sur nos organes.

Voie interne – INHALATION Hibiscus 4

Effriter en petits morceaux et copeaux à incorporer dans un autre mélange ou pur en vaporisateur ou pour combustion.

Conservation

Recommandation : A conserver à l’abri de l’humidité, de la chaleur et de la lumière.

Durée de conservation : 1 an

Contre-indications

-Déconseillé en cas de problèmes cardiaques

-Nous vous recommandons de consulter un médecin en cas de prise de médicaments contre l’hypertension (interactions possibles)

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